Tout d'abord, parce qu'il est toujours confortable et qu'il a un comportement très sain, ce qui est primordial lorsqu'on navigue en famille avec des tous petits...  
Ces deux avantages ont leurs contreparties :  
Trismus n'est pas "performant" au prés et c'est normal il suffit de regarder ses entrées d'eau...  
Mais il ne mouille jamais, ou presque (et là il ne fait vraiment pas bon du tout!)  
Sa longue quille (Trismus est un dériveur lesté) permet de garder un cap correct sans ses dérives, ce qui est un élément de sécurité essentiel  
Mais ceci a une contrepartie également : il n'est pas très agile, ce qui fait qu'au moteur et dans des endroits encombrés il faut descendre la dérive centrale.  
Tout ceci est très bien décrit sur le site de Banik au sujet des dérives.  
 
C'est un bateau très habitable, aux volumes de rangements énormes (qui fait que bien souvent la flottaison est enfoncée de 10 cm !)  
A l'époque on disait qu'il avait l'habitabilité d'un 13 m.  
Il faut reconnaître que les nouvelles formes de carènes, très larges et avec un tableau arrière pratiquement dans le prolongement du maître bau, offrent des volumes supérieurs, mais je ne suis pas sûr que les aménagements à la mode, ne fassent gagner en habitabilité...  
 
Un aspect qui passe inaperçu et qui a pourtant une conséquence énorme, est le volume de la quille longue et très large, qui peut contenir jusqu'à 750 litres d'eau et 325 litres de gazole.  
Ces volumes ne sont pas pris dans les aménagements...  
 
Il est simple et facile à manoeuvrer.  
Les enfants sont tout à fait capables de le mener et c'est encore un gage de sécurité au cas ou...  
 
Son tirant d'eau, mais surtout allié à son énorme semelle, permettent d'aller dans des petits trous, sans crainte pour la coque, ce qui est bien sûr une question de survie parfois...  
Et c'est aussi grâce à ces deux atouts, que l'on s'approche au plus prés des gens que l'on rencontre.  
Fleuves et petites criques de pécheurs deviennent notre village le temps d'une escale, qui se prolonge.  
Nous ne sommes pas là bas au mouillage, inaccessibles des marmots et des anciens du village...  
 
Facile à entretenir.  
Les dérives sont de simples feuilles de contre plaqué avec un bout de plomb encastré pour qu'elles descendent.  
Elles n'ont pas d'axe mais un simple pivot en plein d'inox, sur lequel elles s'appuient et qui permet de les retirer à flot sans difficulté, pour les caréner.  
Sa large semelle de 70 cm agit comme un patin sur lequel Trismus peut se poser jusqu'à 30° de gîte sans cabaner.  
Ceci permet de caréner n'importe où sans débourser un centime (attention à la réglementation)  
 
Robuste, très robuste (lorsqu'il est en sandwich de balsa ou en alu).  
Il y a des tas d'exemples, qui aurait pu se terminer en fortune de mer..........  
Mais comme tous ses exemples ne sont justement pas des exemples à suivre, car pratiquement tous à la suite d'une erreur ou d'une négligence (avouée...). Ils ne sont pas racontables...  
Sauf, peut être, une panne moteur en plein coup de vent dans l'entrée du port de Lesconil... 
 
Sur le forum de Voile Abordable de nos amis Canadiens 
 
Elie Date: 09/06/2005 08:53 
 
Connaissez vous les Trismus : 
Très, et par des experts des Bahamas. Il y en avait 3 ou 4 à la marina Gagnon et j'en ai rencontré 2 de ceux-ci aux Berries, bien planqués dans 3 pieds d'eau lors du norther, alors que je me faisais brasser plus au large dans 3 mètres d'eau! C'est le bateau idéal pour ces coins pleins de coraux et de hauts fonds.