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Mode d'emploi
Barre, dérives et pilote.
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C'est quoi la barre, sur Trismus ??!...
Le conservateur d'allure dont la description complète est dans le bouquin de Patrick, permet de lui confier la barre en toutes circonstances, sauf au moteur.....
Le seul problème est de bien régler les 2 dérives, ce qui n'est pas évident au début.
Grossièrement et pour débuter, disons qu'au prés, on abaisse la dérive centrale au max et que la dérive arrière reste relevée et qu'au vent arrière on abaisse la dérive arrière au max et on relève la centrale.
En fait c'est beaucoup plus subtil que cela.
Une seule recommandation : faire des essais de navigation à toutes les allures tout d'abord dérives relevées.
Ceci à 2 mérites :
De comprendre et de sentir l'influence de la quille longue.
D'être convaincu qu'en cas de perte de dérives (essentiellement la centrale) Trismus n'est pas en perdition comme pourrait l'être un dériveur intégral.
Ensuite et très progressivement commencer par la dérive arrière à partir du vent de travers, pour en arriver au plein vent arrière, dérive à fond.
Si vous avez un spi, tenter l'expérience de lâcher la barre... c'est absolument génial !
Bon d'accord le cap est plutôt fantaisiste, mais quelle sécurité!
Au prés c'est vraiment un équilibre à trouver entre le couple antidérive et le centre de poussée des voiles.
Comme tout ceci est conditionné par la force du vent et par conséquence par la vitesse du bateau, il n'y a pas de réglages standards.
Mais c'est vraiment un jeu très plaisant, car lorsqu'on commence à comprendre Trismus, la barre ne bouge plus! et par conséquent le pilote n'a que des efforts très minimes à effectuer pour garder le cap.
Un seul véritable conseil (histoire vécue)
Par très fort coup de vent et lorsqu'on est obligé de se mettre en fuite, par très grosse mer de l'arrière, avec en prime des vagues croisées.
Relever les 2 dérives !
Plus de croche pied et de bateau couché à l'horizontal, pendant d'interminables instants.
Par contre, départs au surf poussé par les déferlantes (un peu en vrac...) mais arrivé en bas sans casse.
Autre constatation, sur la force énorme du flettner : si vous ne faites pas attention (par vent très fort) vous pouvez arriver à régler le pilote, avec un angle au flettner qui compense l'action du safran!
C'est peut être un moyen de freiner le bateau, sans mettre de traînards.
Mais cela fait souffrir les aiguillots et les fémelots.
Un bon indicateur de réglage :
Si vous trouvez que la barre est dure (alors qu'elle pivote librement à l'arrêt) c'est que vous avez mal équilibré les dérives.
En aucun cas les 2 dérives ne doivent être baissées simultanément (à part si vous voulez que Trismus se comporte comme son frère aîné TRISMUS qui était un Joshua...)
D'expérience, la dérive centrale n'est véritablement efficace qu'au prés et par petit temps.
Dés que l'on passe au bon plein, on peut commencer à la remonter.
Et s'il y a vraiment du vent, la quille longue est plus efficace.
à suivre...
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